Les arcs-en-ciel des rues et marchés au Vietnam
La scène se déroule dans une ruelle du district 11 de Saïgon. Apposés sur des chaises en plastique, celles-là mêmes que l’on utilise parfois pour savourer un bol de phở dans la rue, mais qui font ici offices d’étals, des fruits tropicaux de toutes les couleurs se dévoilent devant le regard des riverains. Ces fruits du Vietnam que le monde envie.
Ramboutans, litchi, mangues, longanes, mangoustans ou encore pommes cannelle, la scène est commune et se répète à différentes intersections, allées (Hẻm), et bien sûr au marché.
Certains noms ne vous disent peut-être rien. Il y a au Vietnam des fruits quasi inconnus en France, ou très chers. À peine quelques cents, voir un ou deux euros maximum au pays de la palanche. Cela sent bon la fraîcheur, alors qu’en cette période de saison des pluies le ciel s’assombrit, les fruits du Vietnam apportent de la couleur à la mégalopole. Les yeux se régalent de ces aquarelles.
Des fruits riches en valeur nutritive
Situé dans une zone tropicale, le Vietnam est un éden pour la production de fruits.
À en voir le nombre de fruits colorés qui ornent également les bords de route, il n’est pas rare de croiser sur la route des étals emplies de fruits du dragon, noix de coco, durian ou encore jacquier. L’arôme qui en émane est parfois perçu à plusieurs mètres à moto. Et il y a parfois des dizaines de vendeurs ambulants avec leur stalle de fruits qui se suivent dans certaines artères de la capitale économique du pays.
Pas ou peu de friandise au Vietnam. Les seuls vrais desserts sont les fruits. À en voir leur couleurs, même Adam ne résisterait pas à manger les fruits du Vietnam.
💡 Mes trois fruits préférés du Vietnam
Parmi ceux-ci, je citerai notamment le fruit du dragon, probablement le plus connu du fait de sa couleur et forme inhabituelle. Sa texture de couleur blanche ou rouge avec de petites graines noires, fond dans la bouche. Et en plus d’être délicieux, il est riche en valeur nutritive. On le croise principalement dans la région de Phan Thiet, cité balnéaire au sud-est du pays. Il m’arrive très souvent d’en manger lorsque je suis convié chez Bà nôi (la grand-mère paternelle).
Cousin du litchi en version « poilu », le ramboutan lui est similaire au goût et à sa texture. Ce fruit que certains nomment « hérisson » ou « oursin », s’ouvre en pressant fort les extrémités de la coque avec les doigts. Il se déguste sans faim et on le trouve sur quasiment tous les marchés.
Enfin, la sapotille. Inconnu au bataillon avant mon arrivée au Vietnam, c’est aujourd’hui mon fruit préféré que j’aime déguster en smoothie au Sinh tô 142, situé rue Lý Chính Thắng dans le District 3 de Saïgon. Pour environ 1€, ce fruit originaire du Delta du Mékong est un vrai régal pour les papilles.
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