À Saigon, une fresque représentant des vendeurs ambulants du Vietnam

C’est une fresque comme l’on peut parfois en apercevoir à Saigon. Des représentations de la société Vietnamienne, de ses valeurs, de sa population et avec toujours un dénominateur commun, l’optimisme.

Je vous parle aujourd’hui d’une fresque repérée rue Pasteur dans le District 1 d’Hô Chi Minh-Ville. Une fresque dédiée aux personnages incontournables du paysage urbain du Vietnam, sillonnant une rue avec pour arrière-plan un mur de couleur jaunâtre.

Palanche remplie de matières premières et de petites chaises en plastique, vendeurs de noix de coco, de calamars séchés, de jus de canne à sucre ou encore vendeurs de bánh mì, c’est bien ici les plus populaires des vendeurs ambulants du Vietnam que l’on retrouve en aquarelle.

Une fresque dédiée à des symboles du Vietnam

Les acteurs de la fresque et leurs matières premières pourraient d’ailleurs bien être considérés comme des symboles du Vietnam. On les croise partout ou presque, et font bien souvent l’objet de prise de vue photographiques des voyageurs dans le pays.

Pour eux, la rue est leur terrain de labeur. Ici, on s’attelle à un emplacement, une sorte de parcelle de rue de subsistance. Mais la concurrence est parfois rude. Il n’est pas rare de voir des dizaines de stands de ces commerçants de la rue agencés les uns après les autres le long de boulevards passants. Et quand le chaland commence à se faire rare, on se déplace pour aller le chercher. On sillonne les rues de la ville.

À pied, en cyclo, à deux-roues motorisées. À chacun son moyen de locomotion, et de vente. Adepte du système D, les Vietnamiens trouvent toujours le moyen d’allier l’utile au fonctionnel. Il n’est ainsi pas rare de voir la vitrine ou le présentoir soudé directement sur la bécane.

Chaque jour, ces vendeurs ambulants du Vietnam peuvent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres. Sans vraiment avoir de jour de repos. Commerce principal ou revenu d’appoint, il faut rentabiliser le stock et pédaler, marcher, pour ne parfois rentrer qu’à la nuit tombée.