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À moto ! « Oui mais on n’oublie pas mon jolie casque, ni mon masque Doreamon, non plus mon coussin, et encore moins mon petit siège moto installé au système D ». Bon, la liste est complète. Direction le centre commercial Aeon Mall situé dans le District de Tan Phu à Saigon pour une petite heure d’amusement au Kidzoona, une aire de jeux intérieurs destinée aux bambins.

Elles se sont multipliées ces dernières années. Profitant de l’essor des centres commerciaux (Vivo City, Aeon Mall, Crescent Mall …), les aires de jeux intérieurs ont conquis la classe moyenne Vietnamienne de par leur aspect ludique mais aussi éducatif.

Dans un pays qui laisse peu de place aux parcs et jardins, ces aires de jeux offrent ainsi une certaine alternative. Et la joie de ma fille à chacune de nos sorties dans ces lieux de récréation une pleine satisfaction.

Les aires de jeux intérieurs, idéal pour booster la créativité

Il y a foule en cette matinée. Après s’être acquittés du droit d’entrée, nous voilà à l’intérieur d’un monde magique où tout est permis. Les yeux brillent, le sourire prédomine. D’entrée, l’aire de jeux gonflable est prise d’assaut. On escalade, on saute, on dévale le toboggan. À l’arrivée, des rires communicatifs.

Ces kid’s club d’un nouveau genre sont une aubaine pour parents en recherche d’activités pour occuper les petits, avec la sécurité et la créativité qui va avec. Et c’est bien sur ce point que ces « Kidzoona », issu de la combinaison des mots « kid » et « kizuna » (qui signifie en japonais le lien entre enfant et parents) attirent. Outre des toboggans et des milliers de balles en plastique, bien pratique pour jouer à cache-cache, l’espace propose tout un tas d’activités laissant libre cours à l’imagination des tout-petits. À chaque bambin de créer son bouquet de fleurs, cuisiner son hamburger, se prendre pour un docteur ou encore vendre des glaces. En bon papa, pas d’échappatoire possible, je me dois bien sûr de jouer le jeu …

Pour 70 000 vnd en semaine l’entrée accompagnée d’un adulte, l’affluence y est toujours importante. À l’image des innombrables écoles privées qui poussent un peu partout dans le pays, le business des tout-petits semble lucratif. Le bonheur de son enfant, ça n’a pas de prix !