Découvrez les fresques de la rue Phung Hung à Hanoi

Découverte du jour qui nous amène à Hanoi, la capitale millénaire du pays de la palanche. Alors que dans mes récentes virées, je me contentais à slalomer et bourlinguer (pour la bonne cause) dans les rues d’Hô Chi Minh-Ville, partance cette fois-ci pour celle que l’on surnomme « la vertueuse ». Et première halte rue Phung Hung pour y découvrir les « souvenirs de Hanoi ».

De passage dans la capitale millénaire, ne manquez pas de faire un (dé)tour par la rue Phung Hung, située dans le vieux quartier de la ville, à quelques encablures du lac Hoan Kiem. Sur les murs en pierre des voûtes du viaduc ferroviaire qui longe cette rue, d’immenses aquarelles dépeignent des scènes de vie, des scènes de rue, d’un Hanoi d’antan. Comme si vous y étiez.

Peintures en 3D, sculptures, interprétations des faits et des lieux, c’est une véritable galerie d’art à ciel ouvert. Et ces murs d’illusion redonnant au viaduc une partie de sa noblesse et de son éclat.

Rue Phung Hung, des fresques qui évoquent l’essence même de Hanoi

Ici, le temps semble presque être figé. Alors que le coup de pinceaux semble avoir immortalisé à jamais certaines scènes de vie si caractéristiques de la capitale millénaire. Le résultat est en tout cas remarquable.

Au total, une vingtaine de chefs d’œuvre arborent  les travées du viaduc ferroviaire. Telle que dans un musée, chaque toile a son panneau explicatif rédigé à la fois en vietnamien et en anglais.

Scènes de vie quotidienne d’un Hanoi d’antan, on y découvre la femme Vietnamienne, intrépide et courageuse, portant sa palanche sur ses épaules. Tout comme l’on commémore la rue Hang Ma, illustre pour ses bazars spécialisés dans la vente d’objets et de jeux traditionnels et que l’on désigne ici comme « la rue de l’enfance ».

Alors qu’une autre aquarelle rend hommage au calligraphe. Unique érudit capable de rédiger les souhaits de la population et dont les idéogrammes apporteront chance et prospérité à l’occasion du Nouvel An.

Scènes de vie, il y est également dépeint une locomotive électrique datant du début du 20ème siècle. Son timbre que les moins de vingt-sept ans ne peuvent pas connaître, semble encore aujourd’hui toujours résonner dans la mémoire de certains locaux.

Contempler les fresques de la rue Phung Hung, c’est comme voyager dans le temps, renouer avec des souvenirs vécus pour certains, de l’imaginaire pour d’autres.

Les mentors de ces œuvres interrogent d’ailleurs sur l’évolution de la société Vietnamienne et notamment de l’impact que projette la globalisation.

La rue Phung Hung, centre d’intérêt touristique à Hanoi

Valorisation de l’essence même de la ville, ces fresques sont non seulement un centre d’intérêt touristique incontournable pour les globe-trotters du monde entier mais sont également un lieu de rendez-vous très prisé des locaux. À en constater l’affluence du moment.

Alors qu’un ciel bleuâtre et des températures suaves appellent en ce jour à la flânerie le long de ces fresques, de jeunes femmes Vietnamiennes, comme à leurs habitudes, prennent la pose, le temps de quelques clichés et selfies. Vêtues de la robe traditionnelle, le fameux ao dai, elles aussi prouvent leur attachement à conserver les traditions culturelles du pays. De quoi rassurer les initiateurs de la fresque !